Suprématie d’un cadran de montre en Onyx
Jaquet Droz aime utiliser des cadrans minéraux pour ses montres.
Sublimer un matériau naturel et se jouer de ses propriétés est devenu un véritable savoir-faire de la marque.
Pour cette montre du luxe en acier, à l’ouverture de 43 millimètres, les artisans de Jaquet Droz ont opté pour un cadran en onyx d’un noir extrêmement intense.
La puissance du noir qui caractérise le cadran de la Grande Seconde Décentrée n’est pas le seul effet favorable dans l’alchimie de cette montre.
Le reflet incroyable de la lumière qui déferle sur le cadran quand il s’anime, révèle une pureté qui ne peut être qu'associée à la subtilité et à la finesse d'exécution nécessaires à l’élaboration de cette nouvelle création.
Un dégradé de lumière à chaque fois différent qui s'organise sur une surface à l’homogénéité parfaite.
Le 8 légendaire de Jaquet Droz
C’est un jeu de contrastes habile qui naît grâce aux reflets fluides de l’onyx, aux scintillements des disques d’or gris et aux miroitements de la lunette.
Le noir sublimé du cadran est chevauché par 2 anneaux en or.
Un anneau dédié aux heures ainsi qu’aux minutes et un second dédié aux secondes.
La disposition de ces éléments donne bien sûr vie au chiffre 8 qui se distingue avec élégance dans la diagonale du cadran.
Depuis le 18ème siècle, où Jaquet Droz a défini une nouvelle architecture de la lecture du temps en excentrant le cercle des secondes de celui des heures et minutes, il laissa apparaître le chiffre 8 qui devint le chiffre ultime pour la maison Droz.
Symbole d’infini, le 8 est pour cette Grande Seconde Décentrée mis en avant de manière plus dynamique, moins conventionnelle. Il s’incline légèrement vers la droite sur l’axe central du cadran de la montre. Cette dynamique nouvelle invite le logo de la manufacture à se poser à 10h toujours avec une élégance originale.
Une dynamique d'élégance du cadran au mouvement
Cette nouvelle création est dotée du calibre Jaquet Droz 26663A.P.
Un mouvement mécanique à remontage automatique visible au verso de la montre grâce à un fond de boîte transparent.
Offrant une réserve de marche de 68 heures, le mouvement à la particularité d’avoir un spiral et des cornes d’ancre en silicium. Il arbore des finitions de bouchonnage et soleillage sur les platines qui ne dénotent pas avec la justesse du design global de la montre.
La masse oscillante en métal lourd très savamment évidée est frappée du logo Jaquet Droz.
Fantaisie visible inhérente à l’architecture du mouvement, la tige couronne se positionne à l’opposé même du logo du cadran. Toujours inscrit dans cette dynamique propre, le remontoir lui aussi est donc excentré et confère au garde-temps une touche de style plus que bienvenue dans la collection Jacquet Droz.
Autres détails discrets que j’apprécie particulièrement sur ce modèle, ce sont les initiales gravées sur l'arrière de l’entre-corne. Certes, c’est plus qu'intime, mais c’est ce qu’il est fascinant de découvrir et d’admirer sur un garde-temps digne de ce nom.
Une nouvelle vision de la Grande Seconde Excentrée
Avec cette version 2016 d’une des montres les plus emblématiques de la manufacture Jaquet Droz, la marque témoigne sa capacité à se renouveler, à bousculer ses codes tout en conservant les fondements de son histoire.
Une performance appréciée par les passionnés d'horlogerie et les amoureux de la marque.
A tout bientôt,
Geoffrey